L'Homme qui valait 35 milliards

Cet homme, c'est Lakshmi Mittal, patron du plus grand groupe sidérurgique mondial, dont l'auteur imagine l'enlèvement à Liège par une bande de pieds nickelés emmenés par un artiste en quête de consécration et un ouvrier fraîchement licencié de la sidérurgie. De ce roman polymorphe, thriller politico-social dont le véritable personnage central est la ville de Liège, le Collectif Mensuel livre une relecture percutante et rock'n roll, multipliant les formes théâtrales et installant un dialogue permanent entre le jeu des acteurs, la création vidéo et la musique live pour mieux en faire ressortir le ravageur humour, l'incroyable justesse de ton et la...terrifiante actualité.

Nicolas Ancion livre un roman polymorphe, qui fleure bon les pieds nickelés, le bassin sidérurgique et "le vieux morceau de new wave industrielle". Il joue avec les genres, les styles et les registres, l’adaptation théâtrale multipliera elle aussi les formes et sera, pour le Collectif Mensuel, l’occasion de poursuivre son exploration d’un théâtre débridé qui fait dialoguer différentes disciplines, telles que le jeu d’acteurs, la musique live ou la création vidéo…

D'après le roman de Nicolas Ancion
Conception et mise en scène : Collectif Mensuel
Avec : Sandrine Bergot, Quentin Halloy, Baptiste Isaia, Philippe Lecrenier, Renaud Riga
Collaboration artistique : Elisabeth Ancion
Scénographie et costumes : Claudine Maus
Création éclairage : Manu Deck
Régie générale : Dylan Schmit
Régie son : Matthew Higuet
Film : Christophe Lecarré
Montage et vidéo: Juliette Achard
Graphisme et Photographie : Dominique Houcmant - Goldo
Attaché de production & diffusion : Adrien De Rudder

Une création produite par le Collectif Mensuel, en coproduction avec le Théâtre de Liège et l’Ancre, PBA-Eden.
Réalisé avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (service théâtre), la Ville de Liège, la Province de Liège, la Province du Hainaut.
En partenariat avec le PAC, la FGTB Liège-Huy- Waremme, les Métallos MWB-FGTB, la Cible, le CAL, Arsenic, Théâtre & Publics, Maillages et la SPACE.


L’Homme Qui Valait 35 milliards s’inscrit dans le Richard Moors Project, projet européen de coopération culturelle initié par le collectif Mensuel et mené en partenariat avec Assemblea Teatro de Turin (Italie), le Centre culturel Kulturfabrik de Esch-sur-Alzette (Luxembourg), Culture Commune-Scène nationale du Bassin minier Nord Pas-de-Calais (France) et Theater Antigone de Courtrai (Belgique).

 

Articles de presse

« Le trip est tellement énorme qu'il pourrait paraître grotesque. Il n'en est rien. Non seulement le jeu des comédiens laisse place à un jouissif second degré, mais aussi parce que, dans ce texte, tout le monde en prend pour son grade : les patrons, les banquiers, la presse, les politiques, mais aussi les artistes, les toxicomanes, les faux révoltés... Pas de manichéisme méchants/gentils, bourreaux/victimes dans L'homme qui valait 35 milliards. Chacun est mis face à ses responsabilités dans un vibrant monologue véritablement hurlé par un Richard Moors désespéré.»

Adrienne Nizet – LE SOIR

« Entrer un soir d’automne dans le Musée d’Art moderne et d’Art contemporain à Liège pour y assister avec une centaine de personnes au spectacle de théâtre « L’homme qui valait 35 milliards », c’est un peu comme monter dans une auto tamponneuse de la foire d’octobre de cette même ville de Liège. […] Et c’est ce que j’ai ressenti lors de la représentation de « L’homme qui valait 35 milliards ». Liège et son industrie d’aujourd’hui.
Une salle comble avec, je suppose, non pas un public habitué du théâtre, mais des Liégeois qui appartiennent à cette industrie d’aujourd’hui. Trois acteurs accompagnés de deux musiciens. […]
Les histoires, elles nous sont chantées. Elles nous sont dansées, ces histoires de l’industrie liégeoise d’aujourd’hui.
Une nouvelle vie possible nous est montrée, avec des références hilarantes à l’art moderne. Vous l’aurez compris, j’étais subjugué. Un spectacle comme on en voudrait dans chaque ville. Une représentation comme celle que je souhaite pour Maastricht et l'Euregio en tant que capitale culturelle.
Parce qu’un tel spectacle montre le cœur battant d’une ville, expose tout à la fois les différences et la proximité des villes de cette région. Parce qu’il rend sensibles les liens qui nous unissent. […] En temps de crise, l’envie est de laisser l’imagination jouer son rôle, et cela pouvait se faire sans comprendre le français.
« L’oiseau du théâtre » a traversé le ciel de Liège la semaine dernière. »

Guido de Wevers – Directeur artistique de Maastricht capitale culturelle européenne 2018

« Le spectacle est donc convaincant dans son inspiration (à l'art et au cinéma) et dans son rythme (qui est très musical). On sort de là en ayant bien reçu le message de dénonciation d'une situation et de compréhension empathique de ses victimes, et avec un grand sourire suscité par une joyeuse proposition scénique. Ce rire-là est très sérieux. »

Stéphane Gilbart – LUXEMBURGER WORT

« Le Collectif Mensuel adapte à merveille le roman politico-social L'homme qui valait 35 milliards de Nicolas Ancion. Une représentation du théâtre engagé réussie et qui plaît au public. »

Ph. Law – L'ECHO