Compagnie Pi 3,1415

Les petites histoires très courtes, très tristes et très curelles

I. Darras et A. Leclerc
Mise en scène : collective (2005)

On nage en plein cynisme avec ce petit théâtre d’ombre. Derrière le castelet, les comédiennes s’en donnent (in)visiblement à cœur joie. Elles réconcilient les mondes de l’enfance et de la cruauté qui, en fait, n’avaient jamais divorcé. A voir toutes dents dehors.

Wendy Mertens Le Soir (novembre 2006)


… Car tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Préparez vos petits mouchoirs. Vous pourriez verser une petite larme sur ces petites histoires faites de petites misères. Lucien, Clarence et les autres ne sont pas des super héros, ce sont des marionnettes en carton. Dans la pagaille, on ne les épargne guère et c’est très bien comme cela !

Journal de la Marionnette


A l'intérieur et tout autour

S. Morzek
Mise en scène : Michel Delamare (2000 - 2001)

Un projet qui relève à la fois un défi textuel et scénique, une rencontre complémentaire et imparable. Pour son rire, qui ne dissimule en rien la cruelle réalité des mots, son interprétation surprenante, énergique et imaginative, pour la force et la justesse du propos, qui nous tend un miroir déformant et troublant…

Jury du festival théâtre en compagnie.


Dans un mini-immeuble juxtaposant des appartements proches des vignettes de BD, ils s’introduisent emperruqués et masqués d’un nez d’animal, valsant avec souplesse d’un personnage à l’autre, le trio réussit à nous plonger dans l’univers grinçant de Mrozeck et nous offrir quelques beaux éclats de rire.

Christelle Prouvost Le Soir (février 2000)


A l’intérieur et tout autour concentre en un même immeuble trop petit la logique absurde de la méfiance et la peur de l’inconnu. Au travers de courtes séquences, les trois comédiens se dédoublent, s’épient, jusqu’à atteindre le burlesque d’une situation poussée à son extrême… réalisme.

Laurent Ancion le Mad (février 2000)


Un grand Homme

Création
Mise en scène : Jacques Delcuvellerie (2000 – 2003)

Ludique et bien ciblée, la comédie un grand homme nous parle de notre besoin de bonheur… plus vrai que nature.

L. Vandewalle le vif l’express (avril 2000)


Poussant avec talent la démonstration jusqu’au bout, faisant preuve d’un grand sens de la répartie, Renaud Riga et caroline Safarian manient avec doigté et humour les arguments attractifs de cette secte. Jacques Delcuvellerie, Renaud Riga et Caroline Safarian démontrent avec brio comment, d’une promesse de société hautement sympathique, on peut sombrer dangereusement vers un système inacceptable.

Christelle Prouvost le Soir (avril 2000)


C’est la force d’un grand homme : l’énonciation, presque candide, comme terrain de jeu : la dénonciation du phénomène des sectes laissée, en filigranes, à l’appréciation des spectateurs. La manière est honnête et instructive, le résultat drôle et inquiétant. Les interprètes sont confondants de vérité. On leur donnerait le bon dieu sans confession. Ce n’est pas du théâtre dans le théâtre, mais du grand guignol mis en abîme.

Sophie Creuz l’Echo (avril 2000)


Tout sucre et tout miel, les deux comédiens poussent très loin le jouer vrai. L’interprétation, en tout état de cause, est parfaite. Dangereux ? Peut-être, car si l’on n’y prenait garde, ils pourraient aussi bien nous embobiner avec leurs salades. Heureusement, au salut, les deux comédiens balancent leur médaillon et dissipent toute trace de malentendu.

Patrick Vanesse la nouvelle gazette (avril 2000)


Un grand homme, composé collectivement, s’impose comme une leçon de vigilance – sans prise de tête. Sain, le rire s’invite à une reconstitution qui évite les clichés et préfère le trouble. Une confrontation avec nos propres fragilités. Et notre soif de liberté.

Victor (avril 2000)


Loin de centrer son travail sur l’aspect sensationnel qui enrobe les sectes, l’équipe d’artiste qui est à l’origine d’Un grand Homme s’est plutôt intéressé au processus qui amène des personnes ordinaires à entrer dans une secte, à y adhérer au sens littéral.

V.D. Le Généraliste (avril 2000)